À l’heure où l’innovation transforme notre mode de vie, notre profession et notre réflexion, tournons-nous vers ceux qui doivent également repenser leur vision stratégique ; les chefs d’entreprise. Comment appréhendent-ils les nouvelles technologies ? Sont-ils prêts à les adopter ? Quels sont les dangers de la connectivité pour leur entreprise ?
Quelles sont les motivations ? Quels sont les freins ?
Selon l’enquête « Technologies disruptives et entreprises », les entreprises sont prêtes à adopter les nouvelles technologies au sein de leur activité pour notamment augmenter leur productivité (25%), améliorer leur service client (17%), augmenter leur chiffre d’affaires (14%) et réduire leurs coûts (14%). On constate ainsi que les motivations sont principalement liées au renforcement de leur performance.
A contrario, le manque d’expertise en interne et le manque d’informations sur les prestataires externes dont disposent les entreprises sont de véritables freins pour la mise en place de nouveaux systèmes technologiques. Les fournisseurs doivent se montrer davantage didactiques pour obtenir la confiance des décideurs et pouvoir les accompagner tout au long du processus d’adoption.
« Qui ne risque rien n’a rien »
Les entreprises sont encore hésitantes face à l’innovation en ce qui concerne la sécurité et le risque d’obsolescence. L’innovation va si vite que près de la moitié des répondants (46%) craignent d’investir dans des technologies déjà ou bientôt dépassées. Le risque provient de la précipitation des fournisseurs à mettre de nouvelles versions de technologie et de matériel sur le marché. 41% des répondants rejoignent cette hypothèse et pointent du doigt la fréquence trop élevée. Au-délà de l’évolution cursive des technologies, l’atteinte à la sécurité des données représente un réel risque pour 55% des entreprises.
Pour autant, 66% des chefs d’entreprise estiment que les entreprises réticentes à l’adoption des processus liés à l’IoT courent un plus grand risque de cesser leurs activités que celles qui les adoptent.
Selon vous, le jeu en vaut-il la chandelle ?